Ce qui concerne l’éducation à la foi

L’éducation L’éducation est un élément nécessaire à la construction de l’être humain, puisqu’elle est un outil de formation de l’être humain dans tous les aspects de la vie. En effet, c’est à travers l’éducation qu’est construite la personnalité de l’enfant dans ses dimensions sociale, savante, psychologique, sanitaire et autres.

Avant de parler de l’éducation à la foi et de souligner son importance, nous ferions bien de définir le concept de l’éducation proprement dit, ce qu’on signifie par son utilisation et ce que les spécialistes de l’éducation entendent par ce terme.

La notion d’éducation

L’éducation est une opération constructive et évolutive, régie par des lois et des règles, visant à mettre en place de bonnes habitudes au moyen de conseils, d’apprentissage, d’instruction, de pédagogie et d’application pratique. Par ailleurs, l’éducation se préoccupe de préserver et de prendre soin de la nature primordiale du juvénile, de développer ses talents et ses prédispositions puis d’orienter sa saine nature et ses talents vers ce qui va dans le sens de sa droiture et de la perfection qui lui sied, ce qui signifie contribuer à produire un être humain en mesure d’apporter une contribution positive sur terre. L’éducation est en effet l’outil qui produit des dirigeants dans tous les domaines de la vie.

L’importance de l’éducation à la foi

La foi est certainement la réalité suprême de l’existence et ce dont l’être humain doit se préoccuper plus que tout. Elle est en effet le carrefour que rencontrent les êtres humains sur leur parcours dans la vie du bas monde :(les uns restèrent croyants, les autres furent infidèles)[Sourate Al-Baqarah : 253]. C’est aussi sur la base de la foi que sont fondés leurs comportements et leurs oeuvres et c’est elle qui détermine leur sort dans l’autre vie. Parmi les étapes décisives dans la vie de l’être humain, il y a l’enfance car il est difficile – voire impossible – de changer les croyances, les valeurs, les habitudes et les tendances que l’on enfouit dans l’âme de l’enfant durant cette période et il est encore plus difficile à plus forte raison de les effacer. Il se peut même que l’effet de ce qui lui a été inculqué à cet âge soit ressenti tout au long de sa vie. C’est pourquoi l’éducation à la foi durant l’enfance est l’une des étapes fondatrices dans la construction de la vie humaine dans ce bas monde.

L’éducation – dans son acception la plus large – consiste à accorder de l’intérêt et donc, il n’y a pas d’éducation sans accorder d’intérêt. Or la meilleure chose à laquelle on puisse accorder de l’intérêt est d’inculquer la foi, même si nous vivons à une époque où l’intérêt de presque tous les chercheurs ne se focalise que sur l’aspect mental et physique de l’éducation, et délaisse l’aspect religieux et spirituel. En effet, ils orientent leurs théories vers la recherche de la réussite et du succès mondains selon des critères matériels sans se soucier de la droiture, dont l’aboutissement est le bonheur dans l’au-delà. Ceci rend notre théorisation de l’éducation radicalement différente de la leur de ce point de vue.
Par ailleurs, il est connu que dans l’Islam, l’éducation à la foi fut un des piliers de l’édifice éducatif lors de la pure époque du Prophète. On rapporte ainsi qu’Ibn ‘Umar – qu’Allah les agrée tous les deux – a dit : J’ai entendu le Messager d’Allah – qu’Allah le couvre d’éloges et le protège – dire :« Vous êtes tous des bergers et chacun de vous est responsable de son troupeau. L’imam est un berger et il est responsable de son troupeau, la femme est aussi une bergère dans le foyer de son époux et elle est responsable de son troupeau. » (rapporté par Al-Bukhârî (2558) et Muslim (1829)). Le Prophète – qu’Allah le couvre d’éloges et le protège – attira l’attention sur l’immensité de la responsabilité qui pèse sur chacun de nous et que chacun de nous devra – inévitablement – rendre des comptes au sujet de ce qu’il a fait pour ceux qui sont sous sa responsabilité.
On rapporte également que le Prophète – qu’Allah le couvre d’éloges et le protège – a dit : « Il n’y a pas de serviteur à qui Allah a confié une responsabilité sur certaines personnes auxquelles il n’a pas prodigué de conseil, sans qu’il ne soit privé de sentir l’odeur du Paradis », (Al-Bukhârî, 7150). Ceci indique l’importance de prodiguer des conseils avec sincérité et loyauté, dans le sens où le conseil doit être complet et répondre à l’intérêt du bénéficiaire sur tous les aspects. Parmi ce qui est rapporté à ce sujet, il y a les paroles suivantes d’Ibn ‘Umar – qu’Allah les agrée tous les deux : « Eduque ton fils car on te questionnera à son sujet : que lui as-tu appris ? que lui as-tu enseigné ? De son côté, il sera questionné au sujet de sa bonté et de son obéissance à ton égard » (Chu’ab al-Îmân (8141)). Ibn ‘Umar – qu’Allah les agrée tous les deux – affirme donc que ce sont les parents qui sont d’abord responsables car ils sont la source de l’éducation et de l’instruction. On rapporte aussi que l’éducation est meilleure que l’aumône puisqu’on dit en effet : « Il est certainement préférable pour un homme d’éduquer son fils que de faire l’aumône d’un boisseau de nourriture »,(At-Tirmidhî (1951)). De même, il est rapporté que faire acquérir à un enfant un bon comportement est préférable à n’importe quelle aumône. On rapporte ainsi à ce sujet [ces paroles du Prophète] : « Un père ne fait pas don d’une chose meilleure à son fils qu’une belle bienséance », (At-Tirmidhî (1952)).Tous ces textes et bien d’autres démontrent qu’accorder de l’intérêt à l’éducation et à l’instruction fait partie des meilleures dons que les parents peuvent faire à leurs enfants.
Par le passé, nous éduquions nos enfants dans des milieux relativement clos tandis que nous les éduquons aujourd’hui les portes et les fenêtres grandes ouvertes sur le monde de son extrémité orientale à son extrémité occidentale. Ceci a – certes – des avantages et des inconvénients, mais si on ne fait pas preuve de vigilance et que l’on ne comprend pas comme il se doit,

ce qui est en jeu, les inconvénients peuvent rendre les avantages négligeables. Or nous sommes en mesure de deviner les transformations à venir si nous prenons le temps de nous intéresser aux bouleversements rapides qui se produisent autour de nous et les interpréter à la lumière d’une bonne culture éducative. L’intérêt que l’éducateur accorde à cela lui dicte de tenter de conforter les valeurs relatives à la foi dans les âmes des enfants en assurant à ceux-ci un environnement familial qui résulte de l’implication de toute la famille et en sélectionnant pour eux des garderies et des écoles qui accordent de l’importance à ces valeurs. A l’inverse, se désintéresser de ce qui se produit autour de nous, mène à des pertes irréversibles. Ce n’est qu’au moyen d’un effort éducatif continu et d’une patience infatigable que nous obtiendrons les meilleurs résultats possibles – avec la permission d’Allah – car on ne peut se contenter de quelques conseils passagers en guise d’éducation. Il est, en effet, plutôt nécessaire que ces conseils soient suivis et continus.

L’éducation à la foi est une nécessité

Les jeunes générations d’aujourd’hui vivent une métamorphose sur les plans psychologique et culturel ainsi qu’une grande ouverture sur le monde en même temps, tandis que les tentations qui les environnent de toutes parts sont trop dangereuses pour être négligées lorsque nous nous acquittons de la mission la plus difficile dans la vie de l’être humain, à savoir l’éducation. Parmi ce qui démontre la nécessité d’une bonne éducation à la foi des enfants et le besoin impérieux de la communauté à ce que cette éducation soit dispensée, il y a le fait que les prophètes – qu’Allah les couvre d’éloges et les protège, puis les réformateurs qui leur ont succédé, eurent comme méthode de veiller à enseigner la foi aux gens et les y appeler – en particulier aux enfants. Parmi les exemples qui illustrent cela, il y a les paroles d’Allah – exalté soit-Il – au sujet de Nûh (Noé) – qu’Allah le protège – lorsqu’il prêchait son fils et l’avertissait contre la fréquentation des adeptes du faux :(Ô mon enfant, monte avec nous et ne reste pas avec les mécréants) [Sourate Hûd : 42]. Il y a aussi les paroles d’Allah – exalté soit-Il – au sujet d’Ibrâhîm (Abraham) lorsqu’il leur recommanda cette éducation :(Ô mes fils, certes Allah vous a choisi la religion : ne mourrez point, donc, autrement qu’en Soumis ! (à Allah))[Sourate Al-Baqarah : 132].. De même, Luqmân avertit son fils contre le polythéisme au début des recommandations qu’il lui fit : (Ô mon fils, ne donne pas d’associé à Allah, car l’association à [Allah] est vraiment une injustice énorme)[Sourate Luqmân : 13]. Pour sa part, notre Prophète Mohammed – qu’Allah le couvre d’éloges et le protège – fit les recommandations suivantes à Ibn ‘Abbâs – qu’Allah les agrée tous les deux :« Ô garçon, je vais t’apprendre quelques paroles. Préserve ta relation avec Allah et il te préservera. Préserve ta relation avec Allah et tu le trouveras devant toi. Si tu demandes, alors demande à Allah, si tu cherches de l’aide, alors cherche de l’aide auprès d’Allah. »,\(At-Tirmidhî, 2516). Ce hadith contient ainsi une incitation à éduquer à la foi.

Parmi ce qui démontre également la nécessité de l’éducation [à la foi], il y a le fait que l’enseignement de la foi est la reine et le fondement des sciences. Si l’enfant apprend la foi et que celle-ci est implantée dans son coeur selon la méthode prophétique, alors les adorations et l’ensemble des subdivisions de la religion viendront d’eux-mêmes. Accorder de l’intérêt à cela est une cause de facilitation et de guidée – avec la permission d’Allah – dans le sens où beaucoup de choses sont liées à la croyance en Allah et au Jour Dernier. De plus, lorsque la foi est présente avec force, elle détourne l’être humain d’emprunter la voie qui lui a été défendue.

Parmi ce qui démontre l’importance [de l’éducation religieuse], il y a aussi le fait que certains parents négligent d’apprendre à leurs enfants des choses relatives à la foi sous prétexte de leur jeune âge et lorsqu’ils grandissent, ils ne sont plus en mesure de les leur apprendre. Par conséquent, quiconque néglige d’apprendre à son enfant ce qui lui est bénéfique et le laisse inculte, alors il lui porte un préjudice extrême. La plupart des enfants tiennent une part de corruption de leurs parents et de la négligence que ceux-ci eurent à leur égard ainsi que de leur omission de leur enseigner les obligations et les traditions de la religion. En les laissant à l’abandon dans leur jeunesse, ils ne tirent pas profit d’eux-mêmes ni ne tirent profit de leurs enfants lorsque ceux-ci grandissent.

On compte aussi le grand nombre de programmes adressés aux enfants dans les médias (audiovisuels et lus) dont beaucoup projettent des connaissances dénaturées dans les âmes des enfants. Il est donc nécessaire qu’il y ait une éducation à la foi qui tienne tête à cette vague médiatique dirigée. L’éducation à la foi consiste ainsi à user de causes légiférées, elle permet d’épargner à l’enfant de nombreux problèmes dans son éducation et elle participe à la résolution de ces problèmes s’ils se produisent malgré tout. Elle est de plus, un droit que les parents doivent s’acquitter envers leurs enfants, une cause menant au bonheur dans ce monde ainsi que la condition du salut dans l’au-delà avec la permission d’Allah et le critère selon lequel le rang des gens sera déterminé ce jour-là. Enfin, l’éducation à la foi assure une stabilité spirituelle et une sécurité morale des enfants, car elle fournit une réponse aux questionnements majeurs dans la vie et en somme, elle ne trouve son inspiration que dans l’orientation du Livre d’Allah et ne tire sa lumière que de la tradition de Son Messager – qu’Allah le couvre d’éloges et le protège. Elle se distingue par la limpidité de la source dont elle provient, la clarté de sa méthode et la transcendance de ses finalités, tout en se préoccupant des nécessités de l’enfant, en étant consciente de la réalité qu’il vit et de la réalité de l’éducation. Tout cela, afin de pourvoir l’enfant d’une personnalité complète et équilibrée.

Les finalités de l’éducation à la foi

La finalité générale de l’éducation est de concrétiser une servitude authentique à Allah – exalté soit-Il. Cette finalité requiert d’atteindre de nombreuses finalités secondaires, parmi lesquelles :

    1. Premièrement Dispenser une éducation dogmatique saine aux enfants appartenant à la société musulmane afin de préparer un être humain vertueux qui adore Allah – puissance et majesté à Lui – avec un esprit guidé et éclairé.
    2. Deuxièmement L’individu appartenant à la société musulmane doit acquérir des vertus louables et doit rechercher par cela à prendre exemple sur le Messager d’Allah – qu’Allah le couvre d’éloges et le protège – dont son Seigneur – gloire à lui – attesta en sa faveur lorsqu’Il dit : (Et tu es certes, d’une moralité éminente) [Sourate Al-Qalam : 4]. Il doit aussi les acquérir afin de mettre en pratique les paroles du Prophète – qu’Allah le couvre d’éloges et le protège : « Je n’ai été envoyé que pour parachever les belles vertus », (Ahmad, 8939).
    3. Troisièmement Le sentiment d’appartenance au groupe doit être développé chez les membres de la société musulmane, puisqu’il enracine chez l’individu le sentiment d’appartenance à sa société, ce qui le rendra réceptif à ses causes et à ses préoccupations et créera un lien entre lui et ses frères. (Et tu es certes, d’une moralité éminente)[Sourate Al-Qalam : 4]. Ceci, afin de mettre en pratique les paroles d’Allah – exalté soit-Il –(Les croyants ne sont que des frères) [Sourate Al-Hujurât : 10] et celles du Prophète – qu’Allah le couvre d’éloges et le protège – qui dit : « Le croyant est pour le croyant tel un édifice dont une partie soutient l’autre », (Al-Bukhârî, 6026).Le Prophète dit également à ce sujet : « Tu vois les croyants dans leur miséricorde mutuelle, leur affection mutuelle, et leur compassion mutuelle tels un seul corps, qui lorsque l’un de ses membres se plaint, le reste des membres est atteint de fièvre et d’insomnie », (Al-Bukhârî, 6011). C’est ainsi que se renforcent les attaches de fraternité découlant de la foi sincère entre les membres de la société musulmane.
    4. QuatrièmementUn soin doit être apporté à la formation d’un individu équilibrée mentalement et affectivement, ce qui participe à former une personne active et bénéfique à sa société qui peut remplir son rôle et son devoir d’apporter une contribution positive sur terre, fructifier les richesses que porte celle-ci et être en mesure de s’acquitter des charges et des missions de successeur sur cette terre tel qu’en a décidé Allah.
      De ces constats, il apparaît qu’il est nécessaire de commencer par l’éducation à la foi – dans son acception correcte, ce qui permet de générer continuellement de l’énergie spirituelle, de développer une motivation personnelle, de renforcer le sens du scrupule et à donner du sens aux paroles et aux actes. C’est après qu’il devient facile à l’individu de s’acquitter des oeuvres requises afin d’atteindre les finalités de l’éducation mentale et physique.

Les bases de l’éducation

L’édifice éducatif repose sur un certain nombre de bases qu’on peut réduire à deux : la première est celle de la connaissance et la seconde est celle de la pratique.

La base de la connaissance peut être divisée en deux parties : la science et la foi

  1. Première partie :la science qui représente la clé majeure de la compréhension et de la construction des schémas comportementaux. Allah – exalté soit- Il – dit : (Dis : «Sont-ils égaux, ceux qui savent et ceux qui ne savent pas?» Seuls les doués d’intelligence se rappellent.) [Sourate Az-Zumar : 9]. Par ailleurs, le Prophète – qu’Allah le couvre d’éloges et le protège – veillait à enseigner à ses Compagnons la science bénéfique et il leur enseignait de chercher refuge auprès d’Allah contre la science qui n’est pas bénéfique. Il dit ainsi dans une invocation qu’il leur apprenait : « Ô Allah, je me réfugie auprès de Toi contre une science qui n’est pas bénéfique et contre un coeur qui n’est pas humble »,(Muslim, 2722).
  2. Deuxième partie :la foi, qui est la part que les coeurs de nos enfants ont pu retenir des six piliers de la foi. C’est donc un concept global qui concerne cette vie et ce qui aura lieu après. D’ailleurs, le Prophète – qu’Allah le couvre d’éloges et le protège – prit soin d’implanter le dogme sain de la foi dans les coeurs des membres de sa communauté.

Pour ce qui de la base pratique, elle peut être divisée en trois parties : la servitude, la mise en application et les vertus

Première partie : la servitude. Une éducation productive doit obligatoirement consister en une formation interne sincère et en l’enseignement de qualités personnelles remarquables qui peuvent construire la personnalité des enfants. Ceux-ci seront alors en mesure d’affronter la vie en vouant une adoration exclusive à leurs Créateur et en étant en permanence en relation avec lui. leurs comportement et leurs pensées se rectifient, et mieux encore, même leurs espoirs et ses ambitions. Le Prophète – qu’Allah le couvre d’éloges et le protège – dit par exemple à Mu’âdh :« Par Allah je t’aime, ne manque donc pas de dire après chaque prière : Ô Allah, aide-moi à T’évoquer, à T’être reconnaissant et à T’adorer convenablement », (Abû Dâwûd, 1522). Il lui apprit ainsi que l’adoration est une faveur qui provient d’Allah – gloire à Lui. Elle ne résulte donc pas – seulement – de l’effort de l’être humain mais est – aussi – une facilitation de la part d’Allah. Il lui apprit également que l’on nécessite toujours de recourir à l’aide d’Allah pour que l’on puisse accomplir une adoration. Il reste alors dans son coeur que lorsque le croyant va adorer son Seigneur, il doit solliciter Son aide et s’en remettre à Lui car Il – gloire à Lui – est celui qui facilite de Lui obéir.

Deuxième partie : la mise en application.La connaissance n’a aucun sens si elle n’est pas suivie d’oeuvre. L’oeuvre est donc ce qui détermine le mérite des gens dans l’au-delà :(Quiconque fait un bien fût-ce du poids d’un atome, le verra, (7) et quiconque fait un mal fût-ce du poids d’un atome, le verra. (8)) [Sourate Az-Zalzalah : 7-8].

Troisième partie : les vertus.La méthode de l’Islam consiste à construire un être humain doué de vertus, au point que le Prophète – qu’Allah le couvre d’éloges et le protège – lui-même considérait que la totalité de son message cristallise autour d’un seul concept, à savoir le bon comportement et l’éducation au bon comportement. Il dit en effet :« Je n’ai été envoyé que pour parachever les bonnes vertus »,(Ahmad, 8939). De même, il incita les gens à acquérir un bon comportement lorsqu’il dit :« Ceux que j’aime le plus parmi vous et qui seront les plus proches de moi le Jour de la Résurrection, sont ceux qui ont les meilleurs vertus »,>(At-Tirmidhî, 2018).

Quelques modèles éducatifsQuelques modèles éducatifs

Donner des modèles pratiques comme exemples est l’un des meilleurs moyens qui aident à enraciner les principes et les valeurs. Voici donc une liste succincte de modèles montrant quelle était la manière de faire du Prophète – qu’Allah le couvre d’éloges et le protège – et de ses Compagnons dans la construction de la structure religieuse chez l’enfant :

  1. On rapporte qu’Ibn ‘Abbâs – qu’Allah les agrée tous les deux – dit : Le Prophète – qu’Allah le couvre d’éloges et le protège – priait [Allah] afin qu’Il protége Al-Hasan et Al-Husayn en disant :« Votre père (Ibrâhîm) demandait à Allah de protéger Ismâ’îl et Ishâq par cette même formule : Je me réfugie par les paroles d’Allah contre tout démon, contre toute créature venimeuse et contre tout mauvais oeil », (Al-Bukhârî, 3371). .
  2. On rapporte qu’Abû Hurayrah – qu’Allah l’agrée – dit : Le Messager d’Allah – qu’Allah le couvre d’éloges et le protège – dit :« Il n’y a pas de nouveau-né qui ne naisse conforme à la nature primordiale. Ce sont ensuite ses parents qui le rendent juif, chrétien ou zoroastrien »,(Al-Bukhârî, 1358).
  3. On rapporte que ‘Umar ibn Abî Salamah – qu’Allah l’agrée – dit : J’étais un garçon sous la tutelle du Messager d’Allah – qu’Allah le couvre d’éloges et le protège – et je me servais un peu partout dans le plat. Il me dit alors : « Ô garçon, mentionne le nom d’Allah, mange avec ta main droite et mange ce qui est devant toi », (Al-Bukhârî, 5376 et Muslim, 2022).
  4. On rapporte qu’Ibn ‘Abbâs – qu’Allah les agrée tous les deux – dit : J’étais derrière le Messager d’Allah – qu’Allah le couvre d’éloges et le protège – et il me dit : « Ô garçon, je vais t’apprendre quelques paroles. Préserve ta relation avec Allah et il te préservera. Préserve ta relation avec Allah et tu le trouveras devant toi. Si tu demandes, alors demande à Allah, si tu cherches de l’aide, alors cherche de l’aide auprès d’Allah. Sache que si toute la communauté se rassemblait pour t’être utile en quelque chose, ils ne pourraient t’être utiles que par quelque chose qu’Allah a décrété en ta faveur », (At-Tirmidhî, 2516).
  5. On rapporte qu’Al-Hasan ibn ‘Alî – qu’Allah les agrée tous les deux – dit : Le Messager d’Allah – qu’Allah le couvre d’éloges et le protège – m’a appris des mots à dire durant l’invocation de la prière d’Al-Witr :« Ô Allah, guide-moi parmi ceux que Tu as guidés, préserve-moi parmi ceux que Tu as préservés, prends-moi pour allier parmi ceux que Tu as pris pour alliés, bénis ce que Tu m’as donné et épargne-moi les mauvaises choses que Tu as décrétées. Car Tu décrètes alors qu’on ne T’impose pas de décret, Béni et Exalté sois-Tu », (Abû Dâwûd, 1425).
  6. On rapporte qu’Anas ibn Mâlik – qu’Allah l’agrée – dit : Le Messager d’Allah – qu’Allah le couvre d’éloges et le protège – me dit :« Ô mon fils, lorsque tu entres auprès de ta famille, salue. Cela est une bénédiction pour toi et pour les gens de ta maison », (At-Tirmidhî, 2698).
  7. On rapporte que Jundub Al-Bajalî – qu’Allah l’agrée – dit :Nous étions avec le Prophète – qu’Allah le couvre d’éloges et le protège – et nous étions alors de grands garçons. Nous apprîmes la foi avant d’apprendre le Coran puis nous apprîmes le Coran et notre foi augmenta par le Coran. (Ibn Mâjah, 61).
  8. Umm Sulaym Ar-Rumaysâ` la mère d’Anas ibn Mâlik – qu’Allah les agrée tous – dit : J’embrassai l’Islam lorsqu’Anas était petit et qu’il n’était pas encore sevré. Elle se mit à faire répéter à Anas : Dis ‘Il n’y a pas de divinité hormis Allah (Lâ ilâha illa Llâh)’, dis ‘J’atteste que Mohammed est le Messager d’Allah (Achhadu anna Mohammed rasûlu Llâh)’. Et il répétait ces formules.
  9. On rapporte qu’Ibrâhîm At-Taymî – qu’Allah lui fasse miséricorde – a dit : Dès que l’enfant commençait à parler, ils recommandaient de lui apprendre à dire à sept reprises : Ceci, afin que ces formules soient les premières paroles qu’il prononce.
Bouton retour en haut de la page