Les piliers de l’éducation à la foi

Premier pilier :

croire en Allah

L’existence d’Allah est prouvée par la nature primordiale, la raison et la religion. En effet, toute créature croit instinctivement en son Créateur et la raison, pour sa part,indique que quelqu’un a nécessairement fait exister les créatures. Pour ce qui est des religions,toutes les religions révélées affirment l’existence du Créateur. La croyance en Allah renferme trois composantes : la première est de croire en Son existence. La deuxième est de croire en Sa seigneurie et qu’Il est le Seigneur, Donneur, Créateur, Pourvoyeur et Gestionnaire. La troisième est de croire en Sa divinité, en Son unicité et au fait qu’Il n’a pas d’associé. La quatrième est de croire en Ses Noms et attributs exprimant la perfection et la beauté. Nous devons donc apprendre à l’enfant ces quatre composantes et il grandira alors en connaissant, en vénérant et en aimant Allah. Ce pilier est le fondement du reste des piliers.

Pourquoi devons-nous leur apprendre l’amour d’Allah – exalté soit-Il ?

  1. Car Allah – qu’Il soit magnifié – est celui qui nous a fait exister à partir du néant, a soigné notre apparence, nous a préférés a beaucoup de ses créatures, nous a fait la faveur de nous accorder le meilleur des bienfaits – qui est l’Islam, puis nous a généreusement pourvus de Sa grâce sans que nous le méritions et nous a promis le Paradis en récompense pour des actes dont Il nous a fait don et qui font partie de Sa grâce. La grâce provient donc de Lui en premier et en dernier lieu.
  2. Car l’amour génère du respect et de la révérence dans l’intimité comme en public, et parce que nous avons besoins que nos enfants respectent leur Seigneur et le révèrent, et que leur relation ne soit pas seulement basée sur la peur de Son châtiment ou de l’Enfer. L’adoration qu’ils Lui voueront sera alors un plaisir spirituel qui les fera vivre et les préservera des écarts.
  3. Car Allah – exalté soit-Il – est le Vivant, Celui qui subsiste par Lui-même, l’Eternel et l’Immortel qui ne mourra pas, Celui qui n’est jamais pris de fatigue ou de sommeil. Il est donc avec eux où qu’ils soient et Il est Celui qui les préserve et prend soin d’eux plus que leurs parents. Par conséquent, s’attacher à Lui et L’aimer est pour eux une nécessité afin qu’ils sachent qu’ils disposent d’un appui solide qui est Allah – gloire à Lui et exalté soit-Il.
  4. Car lorsqu’ils aiment Allah – puissance et majesté à Lui, ils aiment le Coran et sont assidus à la prière. De plus, lorsqu’ils savent qu’Allah est beau et qu’Il aime la beauté, ils font tout ce qui est beau. Lorsqu’ils savent qu’Allah aime ceux qui se repentent, ceux qui se purifient, ceux qui font l’aumône, ceux qui sont patients, ceux qui s’en remettent à Lui et ceux qui sont pieux, ils s’efforcent d’acquérir tous ces attributs afin de remporter Son agrément, Son amour et Son alliance et qu’Il soit leur défenseur. D’autre part, lorsqu’ils savent qu’Allah n’aime pas les traîtres, les mécréants, les arrogants, les transgresseurs, les injustes et les corrupteurs, ils s’abstiennent du mieux qu’ils peuvent de ces attributs par amour pour Allah et par désir de Le satisfaire.
  5. Car aimer Allah signifie sentir Sa présence – puissance et majesté à Lui – avec nous, ce qui amène à un sentiment de tranquillité, de sérénité et de certitude et à ne pas s’inquiéter ni à s’attrister. Cela signifie que l’âme et le corps sont exempts de maladies mentales et physiques et plus important que cela, exempts d’actes de désobéissance et de péchés.

Comment devons-nous apprendre à nos enfant l’amour d’Allah – exalté soit-Il ?

  1. L’unique approche pour enraciner les sujets relatifs à la foi chez l’enfant est l’approche sensorielle, c’est-à-dire que nous nous en remettons aux sens afin de renforcer la croyance de l’enfant en son Créateur. On met donc à profit les phénomènes naturels autour de lui – comme le soleil, la pluie et le vent – afin d’apprendre à l’enfant qu’il y a un Créateur qui gère cet univers, de l’exhorter à questionner et interroger et on s’efforce de les faire regarder aux enfants à travers le filtre de la foi, de sorte à leur faire voir les preuves de l’existence d’Allah dans toute chose qu’ils analysent et étudient scientifiquement. On met ainsi en évidence le pouvoir d’Allah miraculeux et Sa magnifique création. Parmi cela il y a l’injonction divine appelant à méditer le début de la création de l’être humain. Allah dit en effet : (Que l’homme considère donc de quoi il a été créé) [Sourate At-Târiq : 5].Il dit également : (ainsi qu’en vous-mêmes. N’observez-vous donc pas ?) [Sourate Adh-Dhâriyât : 21]. Il en est de même pour la nourriture de l’être humain, comment Allah la fit exister par étapes. Allah dit :(Que l’homme considère donc sa nourriture) [Sourate ‘Abasa : 24]. De même, on souligne Son pouvoir – gloire à Lui – au moyen de la méditation de Ses créatures qui indiquent Son éminence, comme dans Ses paroles : (Ne considèrent-ils donc pas les chameaux, comment ils ont été créés, (*) et le ciel comment il est élevé, (*) et les montagnes comment elles sont dressées (*) et la terre comment elle est nivelée ? (*)) [Sourate Al-Ghâchiyah : 17-20]. Il est possible de rendre ces importants concepts accessibles et d’expliquer efficacement ce qu’ils renferment comme expression de magnificence, de création, d’éminence du Créateur et de Son ingéniosité dans l’esprit des enfants, tous âges compris, à l’aide des divers nouveaux moyens et des techniques modernes. L’enfant par nature aimera Celui qui lui a créé ces choses grandioses et les a mises à sa disposition.
  2. Apprendre à l’enfant les Plus Beaux Noms d’Allah – exalté soit-Il – et Ses attributs qui indiquent Sa perfection et Sa beauté, car Allah est le Tout-Miséricordieux le Très-Miséricordieux dont la miséricorde englobe toute chose. Il est le Pardonnant qui pardonne les fautes, l’Absolvant qui en plus de pardonner cache les fautes, le Généreux qui donne sans sollicitation et sans raison, le Guidant qui guide Ses serviteurs vers toutes les choses utiles et l’Affectueux qui est aimé et qui aime. Ceci est donc une connaissance qui aide sans aucun doute à aimer Allah.
  3. Il faut s’abstenir de dire : Si tu n’écoutes pas mes paroles et que tu ne m’obéis, Allah te punira. Il y a en effet une différence entre apprendre à l’enfant qu’Allah punit celui qui lui désobéit et entre rattacher la punition d’AlQuestions lah à mon obéissance permanente et le menacer de cela. Ceci est l’une des choses qui empêchent l’enfant de réfléchir plus profondément au pouvoir et à l’éminence d’Allah. Il ne convient pas qu’on se base dans l’éducation de l’enfant sur la menace par Allah mais il faut plutôt que nous lui apprenions à aimer, révérer et respecter Allah. Nous ne devons donc pas attribuer à Allah ce qui influe sur l’impression que l’enfant a d’Allah – gloire à Lui.
  4. Lorsque l’enfant voit ses parents accomplir la prière et d’autres devoirs ou s’abstenir de ce qui est illicite, alors il questionne souvent à ce sujet. Il est nécessaire dans ce cas que la réponse contienne la mention d’amour et d’obéissance à Allah – exalté soit-Il. Cela est de l’éducation par le bon exemple en amour d’Allah – exalté soit-Il, car l’enfant prend exemple sur ses parents. Parmi les autres choses qui enracinent l’amour dans les coeurs des enfants : leur parler du Paradis et les délices éternels qu’Allah y a préparé pour Ses serviteurs pieux.
  5. Lorsque l’enfant atteint un âge où il comprend ce que sont les devoirs, il déduira alors que cet amour est obligatoire, car Allah – qu’Il soit magnifié – est Celui qui nous a créés, a soigné notre apparence, nous a pourvus, nous a préférés a beaucoup de ses autres créatures et nous a fait la faveur de nous accorder l’Islam. Nous devons apprendre à l’enfant que tous les bienfaits qui l’environnent proviennent d’Allah et comment louer Allah pour ces bienfaits, Le remercier et Lui demander plus, sachant que ce passage en revue des bienfaits incite à éprouver de l’amour.
  6. On doit lui apprendre les moyens qui aident à aimer Allah et à aimer Son Messager – qu’Allah le couvre d’éloges et le protège, que ces moyens soient des paroles, des actes ou des situations.

Deuxième pilier :

croire en Anges

Croire aux anges signifie croire en leur existence, croire à ceux d’entre eux dont nous connaissons les noms, croire aux récits authentiques à leur sujet et les aimer. Parmi les plus importants concepts éducatifs qu’il convient d’enraciner dans l’âme de l’enfant concernant les anges, citons :

  1. Lui apprendre que ce sont des créatures créées de lumière. On rapporte en effet que ‘Â`ichah – qu’Allah l’agrée – dit : Le Messager d’Allah – qu’Allah le couvre d’éloges et le protège – a dit :« Les anges ont été créés de lumière, les djinns ont été créés de feu sans fumée et Adam a été créé de ce qui vous a été décrit », (Muslim, 2996). On doit se contenter d’une description générale sans entrer dans les détails et la nature de cette création.
  2. Lui apprendre les noms de ceux dont les noms ont été rapportés, à l’image de Jibrîl (Gabriel) qui est l’émissaire des anges, leur chef et celui qui est descendu avec le Coran, Mikâ`îl (Mickaël) qui est chargé de la création et Isrâfîl qui est chargé de souffler dans la Trompe. On doit aussi lui apprendre qu’il y a les anges porteurs du Trône, les anges scribes les anges qui préservent le serviteur et d’autres encore.
  3. Lui expliquer que leur nombre est très grand et que seul Allah – gloire à Lui – le connaît, qu’ils ont été créés obéissants et exécutant les ordres et que toute ange est chargé d’une mission qui lui est propre.
  4. Ils sont infaillibles, car ils adorent continuellement Allah sans éprouver de fatigue, ni s’ennuyer ni se montrer arrogants et qu’ils aiment les croyants, les soutiennent, invoquent en leur faveur et les préservent. Ils sont également présents dans les assemblées où l’on évoque Allah et recherchent ces assemblées afin d’y assister.
  5. Faire aimer les anges aux enfants en leur expliquant qu’ils sont bienfaisants de nature et que par nature, ils se soucient des croyants et veillent sur eux. Ceci permet de générer un attachement et un amour pour ces créatures bénies et vertueuses, car elles glorifient, sollicitent le pardon d’Allah et L’invoquent, tout cela en faveur du croyant. Elles annoncent aussi la bonne nouvelle aux croyants qui se tiennent droits sur le chemin du vrai par leur foi et leurs bonnes oeuvres qu’ils entreront dans les Jardins des Délices. Elles couvrent les croyants d’éloges, les soutiennent et les raffermissent et elles veillent sur leurs oeuvres, puisqu’Allah les envoie veiller sur les serviteurs. Allah – exalté soit-Il – dit : (Il [l’homme] a par devant lui et derrière lui des Anges qui se relaient et qui veillent sur lui par ordre d’Allah) [Sourate Ar-Ra’d : 11].
  6. Croire en eux impose de les respecter et de les honorer, car ce sont des serviteurs honorés qui ne désobéissent pas à Allah dans ce qu’Il leur ordonne et exécutent ce qui leur est ordonné. De plus, il faut exclure d’eux les attributs qui ne leur siéent pas.
  7. Exhorter à l’hygiène corporelle puisque les anges sont indisposés par ce qui indispose les êtres humains. On rapporte en effet de Jâbi ibn ‘Abd Allah que le Prophète – qu’Allah le couvre d’éloges et le protège – dit : « Que celui qui mange de ce légume, l’ail (et il dit une autre fois : Que celui qui mange de l’oignon, de l’ail et du poireau) n’approche pas notre mosquée, car les anges sont indisposés par ce qui indispose les enfants d’Adam », (Muslim, 564).
  8. L’existence des anges et la croyance en eux comportent de nombreuses sagesses, parmi lesquelles : elles permettent à l’être humain de prendre conscience de l’étendue de la science, de l’immensité du pouvoir et de la beauté de la sagesse d’Allah – exalté soit-Il. Elles permettent également au musulman de se sentir en sécurité, dans le sens où il sait qu’il y a des soldats qui le préservent par ordre d’Allah et le soutiennent.
  9. La relation des anges avec nous dans notre formation, notre création et notre observation donne à l’être humain l’impression d’être important et cher et dément l’idée selon laquelle il est insignifiant et méprisable. C’est ainsi qu’il s’apprécie à sa juste valeur et qu’il s’efforce du mieux qu’il peut de jouer le rôle éminent qu’il doit jouer.

Troisième pilier :

croire aux livres

Croire aux livres signifie ce qui suit :

  1. Croire en l’existence de livres révélés par Allah et que ceci est l’une des plus éminentes expressions de la miséricorde d’Allah envers Ses serviteurs, puisqu’Il a révélé à chaque peuple un livre grâce auquel ils se guident selon ce qui leur convient comme lois et jugements. On doit expliquer à l’enfant que la révélation de livres est un bienfait immense car ces livres nous instruisent au sujet d’Allah, de l’au-delà, du bien et du mal.
  2. Croire aux noms de ceux dont on connaît les noms, comme les Suhuf Ibrâhîm (les Feuillets d’Abraham), la Tawrât (Torah) révélée à Moïse – qu’Allah le protège, le Zabûr révélé à David – qu’Allah le protège, l’Injîl (l’Evangile) révélé à Jésus – qu’Allah le protège – et le Qur`ân (le Coran) révélé à Mohammed – qu’Allah le couvre d’éloges et le protège.
  3. Ces livres se corroborent les uns les autres sans qu’aucun ne démente l’autre ni ne le contredise ou ne s’y oppose. Allah – exalté soit-Il – dit : (pour confirmer le Livre qui était là avant lui) [Sourate Al-Mâ`idah : 48].
  4. Croire aux récits authentiques qui concernent ces livres. On doit apprendre à l’enfant que les précédents livres révélés ont été dénaturés, modifiés et changés car ces livres n’étaient spécifiques qu’à une certaine époque et Allah ne s’est pas chargé de les préserver, contrairement au Coran.
  5. Croire que le Coran a abrogé tous les livres qui l’ont précédé et qu’exécuter les jugements du Noble Coran est obligatoire jusqu’au Jour du Jugement. Il est donc obligatoire d’obéir à ses commandements, s’abstenir de ses interdits, rendre illicite ce qu’il a rendu illicite, rendre licite ce qu’il a rendu licite, mettre en application ses textes univoques, accepter ses textes équivoques et s’en tenir à ses limites et à ses préceptes.

Parmi les choses importantes qui ont trait à la croyance aux livres, il y a : la problématique de faire mémoriser le Noble Coran aux enfants dès leur plus jeune âge. En effet, mémoriser le Noble Coran est une des activités qui permettent le plus de développer l’intelligence des enfants si on la pratique convenablement et que l’on fait vivre à l’enfant l’ambiance des versets.

Le Noble Coran nous appelle ainsi à méditer sur la création des cieux et de la terre, sur la création de l’être humain et sur la création des choses qui nous environnent, afin que notre foi augmente et que la connaissance se mêle à l’oeuvre. Par ailleurs, mémoriser le Noble Coran et comprendre son contenu, fait parvenir l’être humain à un niveau avancé d’intelligence, tout comme il habitue la langue de l’enfant à l’éloquence et à la clarté en rectifiant sa prononciation par la lecture et la psalmodie.

Il cultive également les sentiments transcendants – comme la peur, l’humilité, le désir, l’inquiétude, l’adoucissement des coeurs et des sentiments – et habitue l’enfant à mettre en pratique les préceptes et les bienséances du Noble Coran dans tous les aspects de la vie quotidienne.

La mémorisation éduque également l’enfant à vivre droitement et à acquérir de belles vertus. Parmi ses autres avantages, elle leur procure une immense rétribution et leur fait gagner un grand mérite de la part d’Allah pour s’être réunis dans les assemblées de mémorisation.

Comment donner à l’enfant le goût de mémoriser ?

  1. On lui explique les vertus du Coran ainsi que les mérites de le mémoriser, de le psalmodier, de l’enseigner et de le mettre en pratique comme le dit le Prophète – qu’Allah le couvre d’éloges et le protège : « Récitez le Coran car il viendra le Jour de la Résurrection intercéder en faveur de ses adeptes » (Muslim, 804). Le Prophète dit également :« On dira à l’adepte du Coran récite et élève-toi et psalmodie comme tu le faisais dans le bas monde, car ton rang sera déterminé par le dernier verset que tu réciteras » (At-Tirmidhi, 2914). Le Prophète dit aussi : « L’exemple du croyant qui récite le coran est celui du cédrat : son odeur est bonne et son goût est bon. L’exemple du croyant qui ne récite pas le coran est celui de la datte : elle n’a pas d’odeur et son goût est sucré. L’exemple de l’hypocrite qui lit le coran est celui du myrte : son odeur est agréable mais son goût est amer. Et l’exemple de de l’hypocrite qui ne lit pas le coran est celui de la coloquinte : elle n’a pas d’odeur et son goût est amer » (Al-Bukhârî, 5027). En plus de cela, on mentionne des exemples de l’intérêt que vouaient les prédécesseurs au Coran et ceci est un de moyens les plus efficaces pour les motiver.
  2. En plus de cela, on mentionne des exemples de l’intérêt que vouaient les prédécesseurs au Coran et ceci est un de moyens les plus efficaces pour les motiver.
  3. Il est nécessaire de simplifier la mémorisation du Coran au début afin que l’enfant se mette à aimer cette activité. On commence donc la mémorisation par le Juz` ‘Amma car les sourates de cette partie du Coran se distinguent par de courts versets qui se terminent avec la même syllabe, ce qui fait que l’esprit de l’enfant les retienne facilement. L’autre raison est que ces sourates traitent des piliers de la foi et elles rectifient donc les croyances et le comportement. Mieux encore, elles préservent également la santé et l’équilibre de l’enfant car l’Eminent Coran est une invocation d’Allah et un exorcisme, en plus d’améliorer la prononciation et d’augmenter la clarté du discours.
  4. Lors de la récitation et de la mémorisation de l’enfant, il convient de prendre soin d’expliquer de manière concise ce qu’il récite ou mémorise, afin que les notions exprimées dans les versets s’introduise dans son coeur et dans son esprit. Que personne ne croie que le jeune enfant ne mérite pas qu’on lui explique, l’enfant dispose au contraire d’un grand potentiel de mémorisation et de compréhension.
  5. Nous devons aussi lui apprendre que le Coran est un remède, une miséricorde et une bénédiction. Allah – exalté soit-Il – dit en effet : (Nous faisons descendre du Coran, ce qui est une guérison et une miséricorde pour les croyants.) [Sourate Al-Isrâ` : 82]. Nous devons également lui apprendre qu’il est plus facile à celui qui le mémorise ou en mémorise une partie, de s’exorciser lui-même lorsqu’il tombe malade et exorciser ceux qui sont autour de lui.

Troisième pilier :

croire aux messagers

Croire aux messagers signifie croire en leur véracité et en la véracité des récits authentiques qui les concernent, croire aux noms de ceux dont on connaît les noms, croire qu’Allah les a élus de leurs peuples parce qu’ils se distinguaient d’eux par leur vertu et leur esprit afin de leur transmettre Son message. Allah – exalté soit-Il – dit en effet : (Et Nous n’avons envoyé de Messager qu’avec la langue de son peuple, afin de les éclairer) [Sourate Ibrâhîm : 4]. Ainsi, si le messager était un ange, ils ne l’auraient pas compris. Nous devons également ne pas introduire de distinction entre ces messagers en croyant à certains d’entre eux et pas à d’autres, mais plutôt croire en tous les messagers. En effet, tous les messagers furent véridiques dans leur message, tout comme tous prodiguèrent des conseils sincères à leurs peuples Ils furent infaillibles dans ce qu’ils ont transmis d’Allah et nous ne sommes tenus de mettre en application que la Législation du dernier d’entre eux et leur Sceau, à savoir Mohammed – qu’Allah le couvre d’éloges et le protège. Parmi les notions éducatives ayant trait à la croyance aux messagers qu’il convient d’enraciner dans l’enfant, il y a les suivantes :

  1. Expliquer qu’Allah – exalté soit-Il- a envoyé à chaque peuple un messager issu d’eux qui les appelle à adorer Allah seul et à mécroire en ce qui est adoré en dehors d’Allah et qu’ils sont tous véridiques, dignes de confiance, vertueux, sages, pieux et loyaux..

  2. Expliquer que leur prédication avait en commun, depuis le premier messager au dernier, l’origine et le fondement de l’adoration qui est le monothéisme consistant à vouer exclusivement à Allah tous les types d’adoration, qu’il s’agisse de croyances, de paroles et d’actes, et à mécroire à tout ce qui est adoré en dehors de Lui.
  3. Expliquer les raisons pour lesquelles Allah les a envoyées à Ses créatures, dont l’une est d’adorer Allah – puissance et majesté à Lui – et proclamer Son unicité. Parmi les autres raisons, il y a le fait de guider les gens et de les orienter vers le droit chemin, d’apprendre aux gens les choses qui concernent leur religion et le bas monde, de les sortir des ténèbres vers la lumière, de donner à la communauté un commandement, de faire en sorte que ses membres soient soumis à la loi d’Allah, d’ériger ces messagers comme exemples et de suivre leur voie.
  4. Connaître la miséricorde d’Allah – exalté soit-Il – et sa sollicitude envers Ses serviteurs, puisqu’Il envoya les messagers afin qu’ils les guident dans le chemin d’Allah. Il convient également d’attirer l’attention sur l’obligation de remercier Allah – exalté soit-Il – pour ces bienfaits majeurs et d’aimer les messagers et les prophètes, car ils ont transmis Son message et ont prodigué des conseils à Ses serviteurs. En effet, quelles que soient la compréhension et l’intelligence des gens, leurs esprits ne peuvent d’eux-mêmes imaginer un système global régissant les intérêts de la communauté entière en tant que communauté solidaire et égalitaire dans laquelle chacun reçoit son dû. Les messagers apprennent donc aux gens ce qui leur est bénéfique et leur défendent ce que leur est nuisible.
  5. Enraciner l’amour du Messager d’Allah – qu’Allah le couvre d’éloges et le protège – afin que les enfants puissent lui obéir, suivre ses traces, ne faire passer l’amour d’aucune créature avant le sien, prendre pour alliés ceux qui l’aiment et être hostiles à ceux qui lui sont hostiles. Fait partie de cela le fait de révérer son nom, de le respecter lorsqu’on le mentionne, d’invoquer les éloges et la protection d’Allah sur lui et d’apprécier ses qualités et ses mérites, puisqu’il était en effet d’une grande miséricorde et compassion. Fait également partie de cela le fait de lui manifester du respect lorsque l’on est devant sa tombe et dans sa mosquée en baissant la voie pour celui qui est honoré par Allah de visiter sa mosquée et de se tenir face à sa tombe – qu’Allah le couvre d’éloges et le protège.

Comment devons-nous apprendre à notre enfant l’amour du Prophète –qu’Allah le couvre d’éloges et le protège :

  1. Il est nécessaire de rappeler qu’Allah – exalté soit-Il – aime Son Prophète – qu’Allah le couvre d’éloges et le protège-, qu’Il l’a choisi et préféré à tous les gens et qu’Il nous a imposé de l’aimer. On doit aussi lui apprendre qu’aimer le Prophète – qu’Allah le couvre d’éloges et le protège – est un signe de son amour pour Allah. En effet, quiconque aime le Messager d’Allah, aime Allah d’un amour sincère.

  2. Rappeler que le Prophète – qu’Allah le couvre d’éloges et le protège – était une miséricorde envoyé au monde afin de guider et de transmettre cette religion et qu’il sera une miséricorde pour les croyants lorsqu’il intercèdera en leur faveur le Jour de la Résurrection.
  3. Lire à l’enfant des chapitres de la magnifique biographie prophétique. Il saura alors que le Messager d’Allah – qu’Allah le couvre d’éloges et le protège – est l’exemple suprême envoyé à toute l’humanité. On doit aussi mentionner ses miracles, ses vertus éminentes, le secours qu’il accordait aux persécutés, la compassion qu’il avait pour les pauvres, la recommandation de bonté qu’il faisait à l’attention des orphelins et la miséricorde qu’il avait pour les faibles. Notre approche stylistique doit être adaptée au niveau de croissance de l’enfant et nous devons nous contenter des choses qui sont accessibles à son niveau intellectuel, afin qu’il les assimile correctement. Nous devons également veiller à varier les manières d’exposer ces informations afin de satisfaire les besoins propres à la tranche d’âge de l’enfant et nous devons tenir compte les différences découlant des spécificités individuelles et environnementales.
  4. Que l’enfant voie chez ses parents et chez ceux qui l’entourent du respect pour le Prophète – qu’Allah le couvre d’éloges et le protège-, pour sa Sounna et ses paroles. Ce respect s’exprime par le fait qu’ils le prennent pour exemple, qu’ils le suivent, qu’ils invoquent assidument les éloges d’Allah sur lui comme cela a été dit. Le comportement pratique des parents et leur manière de faire sont ce qui a le plus d’impact sur l’éducation. Lorsque par exemple un père accomplit des actes d’adorations relevant de la tradition prophétique et des actes d’adorations surérogatoires, il dit à ses enfants : C’est ce que faisait le Messager – qu’Allah le couvre d’éloges et le protège. L’éducation par le bon exemple influe grandement sur la bonne croissance et l’acquisition d’un dogme sain, sachant que c’est l’exemple ultime que les éducateurs doivent suivre, suivre sa guidée et mettre en pratique sa tradition de manière concrète avec leurs enfants.
  5. Faire mémoriser à l’enfant des hadiths authentiques qui renseignent sur la perfection et les bons côtés de l’Islam, sur les qualités du Prophète – qu’Allah le couvre d’éloges et le protège – et les mérites de ses Compagnons. En effet, les hadiths influent sur la foi, le comportement et la construction de soi et il est possible d’organiser des concours avec des hadiths courts et clairs qui traitent de certaines vertus importantes pour cet âge. Il est recommandé d’apporter une ambiance de suspense et de prévoir des cadeaux et des récompenses.
  6. Raconter les récits des Compagnons en rapport avec le comportement qu’ils avaient à l’égard du Prophète – qu’Allah le couvre d’éloges et le protège-, le respect qu’ils lui vouaient et leur défense de sa personne, particulièrement les récits des jeunes parmi eux, comme le récit d’Anas qui prenait le Prophète pour exemple à l’extrême. En effet, un tailleur invita une fois le Messager d’Allah – qu’Allah le couvre d’éloges et le protège – à partager avec lui de la nourriture qu’il avait préparée. Anas dit : Je partis avec le Messager d’Allah – qu’Allah le couvre d’éloges et le protège – à cette invitation et on servit au Messager d’Allah du pain d’orge et de la sauce contenant de la courge et de la viande séchée. Anas dit ensuite : Je vis le Messager d’Allah et je le voyais suivre des yeux les parts de courge dans le plat. Depuis ce jour-là, je ne cesse d’aimer la courge. Thumâmah dit d’après Anas : Je me mis alors à mettre les parts de courge de son côté du plat. (Al-Bukhârî, 5439). L’éducateur doit donc s’efforcer d’expliquer combien ses Compagnons – qu’Allah les agrée – l’aimaient et se sacrifiaient pour lui et raconter des récits dans ce sens.
  7. Apprendre à l’enfant les conséquences de cet amour, parmi lesquelles: le hadith d’Anas – qu’Allah l’agrée – qui rapporte qu’un homme questionna le Prophète – qu’Allah le couvre d’éloges et le protège – au sujet de l’Heure en disant: Apprendre à l’enfant les conséquences de cet amour, parmi lesquelles : le hadith d’Anas – qu’Allah l’agrée – qui rapporte qu’un homme questionna le Prophète – qu’Allah le couvre d’éloges et le protège – au sujet de l’Heure en disant : Quand aura lieu l’Heure ? Le Prophète lui demanda à son tour : « Qu’as-tu préparé pour cela ? » et l’homme répondit : « Rien, en dehors du fait que j’aime Allah et Son Messager ». Le Prophète dit alors : « Tu seras avec ceux que tu aimes ». Anas dit ensuite : Nous n’avons jamais été plus réjouis par autre chose, que les paroles du Prophète « Tu seras avec ceux que tu aimes ». Il dit ensuite : Pour ma part, j’aime le Prophète – qu’Allah le couvre d’éloges et le protège – ainsi qu’Abû Bakr et ‘Umar et j’espère être avec eux pour l’amour que je leur voue, même si je n’accomplis par les oeuvres qu’ils accomplissaient..
  8. Aider l’enfant à être novateur dans l’amour qu’il voue au Prophète – qu’Allah le couvre d’éloges et le protège-, comme écrire des poèmes, des récits, des discours ou des articles et encourager les concours divers concernant l’amour du Prophète – qu’Allah le couvre d’éloges et le protège.

Cinquième pilier :

croire au Jour Dernier

Croire au Jour Dernier inclut de croire à la mort, à la Ressuscitation, à la Reddition des Comptes, à la rétribution, au Pont Sirat, à la balance, au Paradis et à l’Enfer. Après l’âge du discernement l’enfant commence à clairement comprendre certaines choses concernant le Jour Dernier. Avant cet âge, il est préférable d’en parler de manière concise et résumée en expliquant à l’enfant qu’il y a une autre vie et qu’Allah a créé le Paradis pour accueillir les croyants et l’Enfer pour accueillir les mécréants.

Parmi les plus importantes notions éducatives qu’il convient d’enraciner dans l’âme de l’enfant concernant la croyance au Jour Dernier, citons :

  1. Faire connaître aux enfants qu’Allah – exalté soit-Il – les ressuscitera le Jour de la Résurrection afin qu’ils trouvent la rétribution des oeuvres qu’ils auront accomplies dans ce bas monde. La rétribution sera bonne si les oeuvres ont été bonnes et mauvaise si les oeuvres ont été mauvaises.

  2. Faire connaître à l’enfant, qu’Allah – exalté soit-Il – fera ce jour-là du Paradis une demeure d’honneur, de bonheur et d’éternité. Allah le créa afin de rétribuer Ses serviteurs croyants et Il créa l’Enfer qu’Il apprêta pour les mécréants. On procède alors en suscitant le désir de jouir des délices du Paradis et ce qu’Allah y a apprêté aux croyants.
  3. Discuter de l’au-delà de façon détendue qui reflète la miséricorde, le pardon et la douceur d’Allah envers Ses serviteurs, dans la finalité que l’enfant ne soit pas dominé par des idées inquiétantes. On peut faire le rapprochement avec les êtres vivants qui passent par les mêmes étapes, mais en ajoutant que l’être humain a comme particularité qu’Allah l’a distingué en faisant de lui un être responsables, a mis à sa dispositions les créatures et lui a promis de le rétribuer.
  4. Expliquer qu’Allah n’approuve pas l’injuste et ne le laisse pas sans châtiment, n’omet pas de rendre justice à celui qui a subi une injustice, ni ne laisse le bienfaisant sans récompense et sans rétribution. Comme nous voyons dans le bas monde des gens vivre en étant injustes et meurent en étant injustes, il est donc obligatoire qu’il y ait une vie autre que celle que nous ne vivons dans laquelle le bienfaisant sera récompensé et le fautif sera puni et où chacun recevra son dû.

Sixième pilier :

croire au destin

Croire au destin inclut de croire en la perfection de la science, de l’écriture, du décret, du pouvoir et de la volonté d’Allah. L’enfant ne peut comprendre ce que sont le décret et le destin d’Allah à un âge trop précoce et certains sont d’avis qu’il ne peut comprendre ces notions qu’après l’âge de neuf ans approximativement.

Toutefois, il existe des notions éducatives relatives au décret que l’on peut enraciner dans l’esprit de l’enfant, parmi lesquelles:

  1. Ce qui sert de fondement à ce sujet est le hadith rapporté d’Abû al-‘Abbâs ‘Abd Allâh ibn ‘Abbâs – qu’Allah les agrée tous les deux – qui dit : « Ô garçon, je vais t’apprendre quelques paroles. Préserve Allah et il te préservera. Préserve ta relation avec Allah et tu le trouveras devant toi. Si tu demandes, alors demande à Allah, si tu cherches de l’aide, alors cherche de l’aide auprès d’Allah. Sache que si toute la communauté se rassemblait pour t’être utile en quelque chose, ils ne pourraient t’être utiles que par quelque chose qu’Allah a décrété en ta faveur et si la communauté se rassemblait pour te faire du mal en quelque chose, ils ne pourraient te faire du mal que par quelque chose qu’Allah a décrété contre toi. Les calames sont levés et les feuillets ont séché » (At-Tirmidhî, 2516).Dans une autre version, il est dit : « Préserve ta relation avec Allah et tu Le trouveras devant toi. Connais Allah dans l’aisance, Il te connaîtra dans l’adversité. Sache que ce qui ne devait pas te toucher ne t’aurait jamais atteint et que ce qui t’a atteint ne pouvait te manquer. Sache aussi que le triomphe vient avec la patience, que l’issue favorable vient avec le malheur et que la facilité vient avec la difficulté » (Ahmad, 2803).. Ce hadith prophétique est considéré comme une source éducative qui regroupe d’agréables orientations du noble Prophète – qu’Allah le couvre d’éloges et le protège – à sa communauté pour élever les enfants en leur inculquant un dogme sain.
  2. A priori, il est préférable de s’abstenir de parler de décret et du destin avec un jeune enfant. Ce qu’il est possible de lui transmettre à ce sujet est l’explication de l’étendue de la science préalable d’Allah, de Son pouvoir, de Son omniscience, de Sa création et de Sa volonté, tout en insistant sur le fait que l’être humain dispose d’un libre arbitre, qu’il est totalement responsable de ses actes et mérite par rapport à ceux-ci d’être récompensé ou châtié. Si cette problématique préoccupe l’esprit de l’enfant et le domine, l’éducateur doit la lui expliquer de la manière la plus simplifiée possible, celle qui soit le plus accessible à l’enfant.
  3. Éduquer l’enfant à ne solliciter qu’Allah – exalté soit-Il – et personne d’autre que Lui et de ne solliciter l’aide que d’Allah Seul. Il doit ainsi n’adresser son invocation qu’à Allah et savoir que l’on ne s’en remet qu’à Allah et que l’on doit endurer avec patience le décret et le destin d’Allah.
  4. On doit apprendre à l’enfant qu’Allah ne lui veut que du bien et qu’il va dans sa vie à la rencontre de ce qu’Allah lui a destiné. Son âme ne sera donc ni contrariée ni alarmée et il sera alors capable de faire face à l’adversité en étant satisfait du décret et du destin d’Allah. Il est en effet certain que : (Rien ne nous atteindra, en dehors de ce qu’Allah a prescrit pour nous) [Sourate At-Tawbah : 51].
  5. On doit lui apprendre que les choses se déroulent tel que le veut Allah qui fait ce qu’Il veut et choisit, car Il dispose complètement de Sa possession. Cela conduit l’enfant à être plus attaché à son Créateur et à plus s’adresser à Lui. Par la suite, ce sont ses espoirs, son invocation et son espérance qui Lui seront adressés.
  6. Croire en ce pilier réalise l’équilibre et la sérénité du coeur dans l’âme de l’enfant. En effet, lorsque le croyant s’aperçoit que ce qui lui arrive comme bien ou comme mal est bon pour lui et qu’il n’existe pas de mal absolu, cela lui fait ressentir intérieurement une sérénité et une stabilité mentale, ce qui le rendra capable de faire face à ses problèmes, à ses peines et à ses chagrins avec acceptation du destin et du décret d’Allah. Il pourra ensuite soumettre son affaire à Allah et vivre le coeur rassuré et l’esprit tranquille. Parce que quiconque croit au destin d’Allah, n’est pas contrarié, ne s’alarme pas ni ne s’impatiente lorsqu’il est atteint par des malheurs. Il se soumet plutôt au destin d’Allah et met en dépôt sa rétribution auprès de Lui. De plus, il se rappellera au premier instant du choc les paroles suivantes d’Allah :(Et fais la bonne annonce aux endurants, (*) qui disent, quand un malheur les atteint : Certes nous sommes à Allah, et c’est à Lui que nous retournerons. (*) Ceux-là reçoivent des bénédictions de leur Seigneur, ainsi que la miséricorde ; et ceux-là sont les biens guidés. (*)) [Sourate Al-Baqarah : 155-157]..
  7. Il est possible de tirer profit de récits et d’histoires qui racontent comment des personnages ont été mécontentés par les destins d’Allah puis qu’il leur est apparu plus tard le bien décrété par Allah par la cause de ce qu’il leur est arrivé, lorsque leurs situations et leurs affaires a fini par évoluer favorablement pour eux.
  8. Croire au destin se résume à croire qu’Allah – exalté soit-Il – connaît toute chose en général et en détail, qu’Il a écrit ce qu’Il connaissait préalablement des destins des créatures jusqu’au Jour de la Résurrection sur la Tablette Préservé et que tous les êtres et toutes les choses n’existent que par Sa volonté et Sa création.
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